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Première partie : INTERNATIONAL NOISE CONSPIRACY
Date : 04/02/2001
Lieu : Trabendo (PARIS)

Petit groupe, petite salle pour mon premier concert du troisième millénaire en ce dimanche soir pluvieux. Tout d’abord le Trabendo. Situé non loin du Zénith, cette ancienne salle de concerts de jazz a un agencement un peu spécial. Imaginez la scène dans un coin, avec la fosse donnant seulement sur une grande moitié de la scène, et tout autour, plusieurs petits étages accessibles par quelques marches. Du coup, le public est très proche de la scène, et la vue est bonne à tous les niveaux.

En ouverture de at the drive-in (ATDI), se présenta International Noise Conspiracy à l’allure assez déconcertante. Ce groupe de cinq suédois (tous bruns) dont une fille, entra sur scène habillé en Beatles 63/64, Costard, cravate et coupe de cheveux à en faire pâlir Paul McCartney. La musique démarra sur les chapeaux de roues dans un style assez Punk-Rock avec des tempos à la Doors et des moments plus musclés à la Nirvana. Bref un mélange détonnant qui réussit, au cours des sept ou huit morceaux joués, à faire bouger la salle.
Pendant l’entracte, qui dura un certain temps d’ailleurs, on eût droit à la visite de Mike D. des Beastie Boys (pour les connaisseurs), le producteur de ATDI, qui se mît aux platines et à la table de mixage et délira pendant une petite demi-heure sur des rythmes technos.
ATDI que j’avais découvert quelques mois auparavant avec son nouvel album « Relationship of command », entra sur scène avec l’intro de « Arc arsenal » qui fît monter la pression pendant environ deux minutes, avant que la salle n’explose dès les premières notes de guitares. La fosse, envahie de folie, dut se calmer après le premier morceau sous l’ordre du chanteur. La musique reprît de plus belle alternant anciens titres, peu (voir pas) connus et titres phares du dernier album tel : »One armed scissor », « Invalid Litter Departement » ou le plus lent « Quarantined ». Chaque intro était particulière avec effet pédale Wah Wah ou saturation du synthé. La rythmique, basse et batterie, était assurée par deux gars de look assez classique par rapport aux autres, mais néanmoins à fond pendant tout le show.

Le groupe revînt pour un titre en rappel et reçut les acclamations de la foule bien méritées. L’année commence bien.

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Première partie : HUGE BABY
Date : 31/10/2000
Lieu : Bercy (PARIS)

AC/DC. Deuxième séance !!!
Quinze jours après Amneville, Bercy accueillait AC/DC, ce soir d’Halloween, remplit à raz bord par un public de tous les ages.

Quand la lumière s’éteint, pour la première partie, on se rend compte que le Merchandising a fait un malheur avec les cornes rouges clignotantes à la « Highway to hell ». La musique démarre dans un style Punk-Rock-Glam avec un chanteur au crâne rasé, et à la voix à la Faster Pussycat. Le groupe joua cinq ou six morceaux dans une ambiance hostile avec un son moyen (on a l’habitude à Bercy).

Tout le monde attend AC/DC.
Ils arrivent…
Angus salut la foule comme à son habitude: béret bas, et enfourche sa guitare pour y gratter les premières notes de « You shook me all night long ». Une réplique géante d’Angus apparaît comme par magie pour un « Stiff upper lip » reprit en coeur par un Bercy à point. « Shot down in flames » oublié par certains, inconnu par d’autres, résonna si fort dans la salle que Bon Scott, lui même, aurait été ému.
Le petit Angus (par la taille) court dans tous les sens en tiraillant sa guitare, et en évitant Brian Johnson qui se démène comme un beau diable. Chacun leur tour, ils s’aventurent sur la petite allée installée au devant de la scène, au coeur du public. Les autres musiciens assurent la rythmique et défilent les riffs légendaires d’AC/DC sans broncher.
On est déjà à « Shoot to thrill », beaucoup plus chaleureux qu’à Amneville, puis « Safe in New York City » du dernier album qui n’a rien à revendre aux grands classiques. Un des moments les plus attendus: le strip-tease de l’écolier, en plein milieu de « Bad boy boogie ». On a pas le droit à l’intégrale, un caleçon au drapeau tricolore clôt le spectacle.
On est déjà à moitié du show lorsque les cloches sonnent. « Hell’s bells ». Tout le monde à déjà entendu ce morceau, même les non initiés.La suite est composée de tous les standards du groupe: « The jack », « Dirty deeds », « Highway to hell » bien sûr ou encore « Let there be rock ». Une poupée gonflable géante salut la foule sur « Whole lotta Rossie ». C’est bientôt le groupe entier qui nous salut après un « T.N.T » très rageur et les coups de canon du final.

Merci AC/DC. Let there be AC/DC.

Setlist
You Shook Me All Night Long
Stiff Upper Lip
Shot Down in Flames
Thunderstruck
Hell Ain’t a Bad Place to Be
Hard as a Rock
Shoot to Thrill
Rock ‘n’ Roll Ain’t Noise Pollution
Safe in New York City
Bad Boy Boogie
Hells Bells
The Jack
Dirty Deeds Done Dirt Cheap
Back in Black
Highway to Hell
Whole Lotta Rosie
Let There Be Rock

T.N.T.
For Those About to Rock (We Salute You)

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Première partie : HUGE BABY
Date : 15/10/2000
Lieu : Galaxie (AMNEVILLE – 57)

AC/DC de retour en France ! ! !

Les ayant raté 4 ans auparavant, ma revanche était prise avec deux concerts en quinze jours. Le premier à Amneville près de Metz, une salle de 12 000 personnes avec peu de gradins et une fosse gigantesque où, AC/DC fît escale entre une date en Belgique et d’autres en Allemagne. Je ne vous parlerais pas de la première partie à laquelle le public ne laissa aucune chance: ils sortirent au bout de 5 morceaux.
Tous ceux qui étaient là étaient venu pour voir les pionniers du hard rock.

AC/DC entra en scène au grand complet sous le tempo de « You shook me all night long ». Magique ! ! ! !
Ils étaient bien tous là, Angus l’écolier, Angus le chipendels, Angus le géant, Angus le dieu vivant, Brian Johnson le gueulard, Cliff Williams et Malcom Young, les inséparables, respectivement à gauche et à droite de la batterie de Phil Rudd en petite lunette très intello.Les titres s’enchaînèrent en revisitant toute cette fin de siècle.
Qui n’a pas sonné les cloches de « Hell’s bells » ?
Qui ne s’est pas endormi en pensant à « Whole lotta Rosie » ?
Qui n’a pas rêvé d’un feu d’artifice à la « For those about to rock » ?
Qui n’a pas pensé un jour fabriquer du « T.N.T » ?
Que de classiques tout au long de ce show qui défila à vitesse grand V ! ! !
Trois petites nouveautés au programme : « Stiff Upper Lip », « Safe in New York City » et « Meltdown ».
Quelques titres oubliés mais qui revinrent comme si c’était hier : « Shot down in flames », « Dirty deeds… » ou plus récent « Thunderstruck ».

En quittant la salle, je n’avais qu’une chose en tête: Bercy ! ! !

Setlist
You Shook Me All Night Long
Stiff Upper Lip
Shot Down in Flames
Thunderstruck
Hard as a Rock
Hell Ain’t a Bad Place to Be
Shoot to Thrill
Rock ‘n’ Roll Ain’t Noise Pollution
Safe in New York City
Bad Boy Boogie
Hells Bells
Meltdown
The Jack
Dirty Deeds Done Dirt Cheap
Back in Black
Highway to Hell
Whole Lotta Rosie
Let There Be Rock

T.N.T.
For Those About to Rock (We Salute You)

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Première partie : POWERMAN 5000 + SATYRICON
Date : 18/05/2000
Lieu : Zénith (PARIS)

Ayant raté leur passage deux ans plus tôt dans ce même zénith, j’attendais particulièrement le retour de PANTERA en France. Ce fût chose faite en ce mois de mai 2000 où le groupe concluait sa tournée européenne donnant suite à leur nouvel album « Reinventing the style », affligé de SATYRICON et de POWERMAN 5000.

J’arrivais ce soir là dans la fosse du zenith, au trois quart vide, où le set de SATYRICON avait déjà commencé. Un Death Metal dans la pure tradition. N’étant pas un adepte de ce style, j’écoutais sagement en attendant la suite. Phil Anselmo reveilla la foule en faisant quelques apparitions pendant la prestationde ces pôtes, « The new kings of death metal » selon lui. PANTERA vint au complet saluer ces futurs rois, en jammant sur un titre de SLAYER (« Angel of death » je crois).
M’ayant procurer le premier album de POWERMAN 5000 quelques semaines avant le concert, je m’était imprégné de leur style (un mélange KISS/SOAD), et ne fût pas surpris par leur musique, mais plutôt par leurs accoutrements (Star Trek avec les cheveux rouges). Le set dura 45 min et fût de bonne qualité, leur titres fards comme « Super nova goes pop » et « Tonight the stars revolt » mirent le feu au public. Une nouvelle apparition de PANTERA pour jammer sur un titre de VAN HALLEN « Ain’t talking ’bout love » l’attisa un peu plus.

Une fois tout ce bon monde sorti de la scène, tous le zenith, qui c’était rempli, attendait le retour de PANTERA. Le show commenca dans une folie générale avec « Yesterday don’t mean shoo » du dernier album. Tonitruant !!!
Ensuite PANTERA nous servi tous ces classiques « Becoming », « New level », « Walk », « Fucking hostile » biens sur ou encore « Cowboys from hell » agrémentés de quelques nouveautés « Hellbound », « You’ve got to belong to it ». Phil Anselmo nous gratifia de quelques speech en Anglais où 1 mot sur 3 devait être Fuck, Fucking, ou Fucker avec une bouteille à la main presque en permanance. Ces copains des autres groupes vinrent ouvrir un magnun de champagne sur scène pour arroser la fin de la tournée (et le public par la même occasion). Ils en profitèrent pour nous jouer « Cold Gin » de KISS.

La folie était montée sur scène et dans la tête de tous. Quel Cirque, mais quel Show !!!

Setlist
Yesterday don’t mean shoo
Walk
New Level
Hellbound
Goddamm electric
Becoming
Revolution
Mouth for war
I’m broken
Intro Cemetary Gates/Fucking hostile
This love
Primal concrete sledge
Domination/Hollow
Cowboys from hell

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Première partie : FOO FIGHTERS + MUSE
Date : 16/11/1999
Lieu : Bercy (PARIS)

Après la sortie de « Californication », les RED HOT CHILI PEPPERS avait connu un succés sans précédent en France, ce qui leur permit de remplir Bercy en ce 11 décembre 1999.

Deux groupes assuraient l’ouverture du concert. Tout d’abord MUSE, un trio qui venait de sortir son premier album intitulé « Showbiz », et qui avait acquit une notoriété importante suite à de nombreux passages radio et plusieurs concerts sur Paris. MUSE, dont la musique oscillait entre la pop rock et le rock indé joua ,pendant une trentaine de minutes, ses titres fards. Mes préférés étant « Muscle museum » et « Cave ». Le son moyen, et une scène trop grande, gacha un peu une trés bonne prestation du groupe. Vint ensuite le tour de FOO FIGHTERS, le groupe de Dave Grohl, ex-batteur du groupe mithyque, NIRVANA. Dave Grohl était passé à la guitare et au micro, et FOO FIGHTERS avait déjà sorti 3 albums depuis sa création. Le groupe jouait un rock indépendant, très mélodique, et réussi à faire bouger la foule grâce à des morceaux comme « This is call » ou « I’ll stick around » du premier album. Lorsque FOO FIGHTERS quitta la scène, je regrettais de n’avoir jamais vu NIRVANA.
Dés l’apparition des RED HOT et sous les premières notes de « Around the world », toute la fosse se transforma en un véritable ressort qui n’arrêtait pas de rebondir. Ca commençait fort. John était de retour à la guitare après une absence d’un album, et Pea était seulement vétû d’un caleçon (dès fois c’est sans caleçon). Le groupe ne fît pas d’extra tout au long de ce show et se contenta de jouer les morceaux que tout le monde attendait : « Under the Bridge », « Give it away » pour les plus anciens. « Californication », « Otherside », « Road trippin’ », « Scar Tissue » et « Easily » du dernier album venant compléter la liste. Pee eu droit au micro, et à la scène pour lui tout seul pour interpréter le rituel « Pea ». Après plus d’une heure le groupe quitta la scène et le public.

Un concert sans extra, mais d’un très bon niveau musicalement malgrès le son assez moyen de Bercy.

Setlist
Intro Basse
Around The World
Give It Away
Your Pussie’s Glued To A Building On Fire
Scar Tissue
Suck My Kiss
Pea
Otherside
If You Have To Ask
My Lovely Man
I Could Have Lied
Easily
Californication
I Like Dirt
Under The Bridge
Me And My Friends
Soul To Squeeze
Power Of Equality

Première partie : MEGADETH
Date : 09/09/1999
Lieu : Bercy (PARIS)

Mon deuxième concert d’IRON MAIDEN avait une saveur très particulière, car il correspondait au premier concert en Europe depuis le retour de Bruce Dickinson au sein de la dame de fer. Adrian Smith avait aussi rejoint les rangs, du coup MAIDEN se retrouvait à six, dont trois guitaristes !!! Seul un best of, accompagné du jeux vidéo ED THE HUNTER, était sortit dans les bacs a cette occasion. Ce best of représentait la SetList du concert, résultante d’un vote effectué sur le site officiel du groupe.

Une première partie de choix ouvrait le show, MEGADETH. Dave Mustaine et sa bande venait de sortir un nouvel album intitulé « Risk », qui portait bien son nom. Musicalement, le groupe avait pris un virage vers le modernisme et le mélange des genres avec notament un morceau intitulé « Crush’em » à l’intro techno. Heureusement pour les vrais fans, le groupe ne joua que trois morceaux de ce nouvel album. Le reste de la setlist était composé d’un panel très représentatif de la carrière de MEGADETH: « Peace sells », « Holy wars », « A tout le monde », « Trust » et « Anarchy in the UK » pour finir une très bonne prestation.
Je prenais un peu de distance pour MAIDEN et croisa de nombreux fans Anglais qui avaient traversé la manche pour cet événement. La pression monta petit à petit jusqu’à l’entrée sur scène de tout le groupe sauf Bruce sous les notes de « Acces High ». Ce dernier entra, cheveux courts, sous les ovations du public qui en croyait à peine ces yeux. The Beast Is Back. Quel plaisir de ré-entendre Bruce Dickinson nous chanter tous les tubes par lesquels le succès est arrivé: « Wratchild », « The trooper », « Hallowed be thy name », « Number of the beast » ou « 2 minutes to midnight ». Des titres moins anciens avaient aussi leur place « Tailgunner » ou un sublime « Fear of the dark ». Les trois guitaristes se partageaient les solos à merveille, les parties de guitares étant si nombreuses et si variées dans la musique de MAIDEN qu’il y a en avait pour tout le monde. Quant à Steve Harris, égal à lui-même, martella sa basse pendant près de deux heures. Des moments spéciaux de passèrent lorsque à trois reprises, le groupe interpretta des morceaux enregistrés avec Blaze Bailey: « Futureal », « Man on the edge » et « The clansman ». Eddy nous rendit visite comme à son habitude, mais il fut térassé à coup de guitares et coupe de pieds !!! Le show se termina par « Run to the hills » sous les acclamations d’un Bercy bondé.

Welcome back Bruce.

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Megadeth

Iron Maiden

08 juillet : Mercyful Fate, Mass Hysteria, Monster Magnet, Shovel, Angra, Metallica
09 juillet : JMPZ, Jail, Lofofora, Everlast, Bloodhound Gang, Blondie, Mercury Rev, Creed, Placebo, Gus Gus, Marilyn Manson, Faithless
10 juillet : Masnada, Miskeen, Cheb Mami, Cree Summer, Virago, Eagle Eye Cherry, The Black Crowes, Rinôcérôse, Skunk Anansie, Tricky, Lenny Krawitz, P18
11 juillet : Polar, Noï, Pierpoljak, Calexico, Faf Larage, Matmatah, The Cardigans, Popa Chubby, Hubert Félix Thiéfaine, Stéréophonics, Al Green

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Mercyful Fate

Mass Hysteria

Monster Magnet

Angra

Metallica

Marilyn Manson

Première partie : MINISTRY + MONSTER MAGNET
Date : 07/07/1999
Lieu : Bercy (PARIS)

Metallica revenait en France suite à la sortie de l’album « Garage re-revisited » uniquement composé de reprises. Un concert avait eu lieu à l’Elysée-Monmartre pour la sortie de « Re-Load », mais ayant une connotation privée, aucune place n’avait été mise en vente, du coup je n’avais pas pu y assister. C’est pourquoi j’étais très impatient de retrouver Metallica à Bercy en ce début d’été 1999. Petite déception lorsque je vis que la scène n’était pas au centre de la salle comme trois ans auparavant.

Deux groupes ouvraient le concert (qui commença d’ailleurs avant l’heure officielle). Tout d’abord MONSTER MAGNET, dont le chanteur arriva en courant, prit le micro au vol et hurla très fort. Malheureusement, il n’était pas branché. Gag !!! Le deuxième essai fut le bon. Musicalement le groupe jouait un heavy-metal à l’anglaise très classique, un peu décevant pour une première partie de Metallica.
L’ambiance monta d’un cran, avec l’arrivé de MINISTRY. Je n’avais entendu d’eux que quelques morceaux, et avais retenu que leurs albums étaient assez diversifiés les uns par rapport aux autres. Le son était puissant et les morceaux rythmés. Le set dura une petite heure et fût très apprécié par la foule dont je faisais parti.

J’attendais ensuite patiemment vers le quinzième rang l’entrée sur scène de Metallica, et j’observais le flux des gens en direction de la scène et des premiers rangs. Ca n’arrêtait pas ! Je me suis dit qu’il y allait avoir un problème. Le problème se traduisit par une vague interminable dès les premières notes de « Breadfan ». En avant, en arrière, à droite, à gauche, je me suis vu tomber plus d’une fois. Je réussis à me stabiliser et aperçu enfin James et sa bande au complet. Le groupe avait changé de look depuis quelques temps avec notamment une attirance pour les cheveux courts. Un « Master of puppets » dévastateur en deuxième titre me rappela que seule la musique comptait. La setlist ressemblait à une sorte de best of avec les plus grands standards du groupe: « For whom the bell tolls », « Seek & Destroy » avec Jason au chant pour un couplet, « Creeping death », « One », « The unforgiven », « Sad but true », « The memory remains » et j’en passe, et des meilleures. Malgré les nombreuses critiques faîtes sur les derniers albums (musique trop commerciale), j’ai compris ce soir là que Metallica sur scène, resterai toujours Metallica, et que des titres comme « Fuel », « Until it sleeps », « King Nothing » ou « Enter sandman » rivalisaient parfaitement avec les titres des albums des années 80. On eut droit à « Whiskey in the jar » du dernier album qui lui sortait franchement du lot par son style limite Pop. Les flammes jaillirent pour « Fight fire with fire », un titre de « Ride the lighting » moins connu par les jeunes fans présents autour de moi. Jason et Kirk nous gratifièrent d’un duo de solo magnifique, avec des lumières en adéquation, en intro de « Wherever I may roam ». On était déjà au deuxième rappel lorsque James questionna la foule pour le dernier titre : »Fast or Slow ». Au « Fast » collégiale de Bercy, James et Metallica répondirent par un « Battery » de folie.

Après un petit mot de Lars précisant que Paris était son public favori (j’espère qu’il ne le dit pas tous les soirs), je quittais Bercy en sachant que Metallica avait prit sa revanche sur les critiques. Je ne savais pas ce soir là que c’était la dernière fois que je voyais Jason Newsted au sein de Metallica…

Setlist
Ecstasy of Gold
Breadfan
Master of Puppets
Wherever I may roam
The thing that should not be
Fuel
Memory remains
Bleeding me
Seek and destroy
For whom the bell tolls
King Nothing
Whiskey in the jar
One
Fight fire with fire
Nothing else matters
Sad but true
Creeping death
Die die die my darling
Enter sandman
Battery

Première partie : SPINESHANK + STATIC X
Date : 24/05/1999
Lieu : Elysée-Montmartre (PARIS)

Ebloui par System Of A Down au zénith en première partie de Slayer quelques 6 mois plus tôt, je n’hésitais pas une seconde pour acheter mon billet, lorsque j’appris que l’Élysée Montmartre accueillait SOAD en ce mois de mai.

Deux groupes ouvraient le show. Tout d’abord Static X, un trash très puissant avec un chanteur au look exubérant, une coiffure à la Désireless en brune, et à la voix très stridente. Quant à la musique, impossible de ne pas remuer la tête a son écoute. Les cinq ou six morceaux joués avaient chauffé la salle qui était à point pour l’entrée en scène de Spineshank. Spineshank était déjà passé à l’Élysée Montmartre l’année précédente en première partie de Fear Factory dont ils sont les filleuls. Le groupe avait perdu un élément durant l’hiver, du coup le chanteur s’était mis à la guitare pour combler ce manque. Musicalement, pas grand chose à redire, influencer par leurs parrains, les parties de chants mélodiques et plus trash s’alternaient autour d’une musique très forte et sans temps morts. Succès garanti pour ce retour en France.

Lorsque la lumière s’éteignit le public se rua vers la scène comme une vague et s’entassa le plus près possible des héros du soir: System Of A Down. Quand la musique démarra, cela ne calma pas les ardeurs de la salle au contraire. Le groupe commença par « Suite Pee », le premier titre de leur unique album. Les deux fortes personnalités du groupe à savoir le chanteur et le guitariste étaient en transe et aussi en forme que lors de leur passage au Zénith. Les titres défilent: « Know », « Mind », « Suggestion » ou encore « War? », un de mes préférés. Un morceau inédit, et très prometteur quant au futur album, interrompit l’hommage fait aux titres qui avaient fait sortir le groupe de l’inconnu. Au bout d’une heure le groupe quitta la salle sans avoir jouer « Sugar ». Impensable !!! Ce fut chose faite en rappel ou le morceau dura au moins dix minutes avec une intro a Cappella de Daron Malakian.

Ca fait du bien de voir de nouveaux groupes émergés de la masse. SOAD fait partie de ceux-là…

Première partie : Buckcherry
Date : 21/03/1999
Lieu : Bercy (PARIS)

Kiss et tout son cirque débarquaient à Bercy, suite à la sortie d’un nouvel album « Psycho circus ». Le groupe était toujours composé de la formation originale réformée trois ans auparavant, à savoir Paul Stanley, Gene Simmons, Ace Frehley et Peter Criss. Première surprise: Distribution de lunettes 3D à l’entrée à l’effigie du groupe…

Buckcherry assurait la première partie, jouant une musique très glam. De plus le chanteur avait des faux airs d’Axl Rose, aussi bien dans la façon de se trémousser que de chanter. Après cinq ou six morceaux, le groupe quitta la scène et ne resta pas gravé dans ma mémoire. Bercy commença à se remplir, pendant l’entracte mais était loin d’être plein.
La lumière s’éteignit et une musique de cirque (l’intro du dernier album) jaillit de la rangée d’amplis. Un drapeau représentant la pochette du dernier album avait été hissé devant la scène. Il tomba d’un coup, sous les premières notes de « Psycho Circus », faisant apparaître les membres de Kiss avec leur traditionnel maquillage et leur panoplie indémodable. Après le deuxième morceaux, Paul Stanley nous expliqua que nos lunettes allaient nous servir pour visualiser sur les écrans géants des images en 3D (On ne s’en serait pas douté !!!). Effectivement au cours du morceau suivant, l’écran géant nous indiqua qu’on devait chausser nos lunettes. Et là, quel spectacle !!! Super les images avec une guitare qui vient droit vers vous ou Gene Simmons qui vous nargue avec sa langue, on se serait cru à Disneyland. Je savais que Kiss faisait dans le spectacle, mais là j’ai trouvé ça franchement nul. Heureusement qu’il y avait la musique pour rattraper le show avec ces riffs incontournables de titres comme « Deuce », « Shock me », « Calling Dr Love » ou « God of thunder ». Du dernier album furent joués 2 nouveaux morceaux, « Into the void » (mon préféré) et « Within » qui sonnait différemment par rapport aux vieux standards. On eut droit évidemment à « I was made for loving you », bizarrement chanté par Paul Stanley. Les gros plans des caméras, diffusés sur les écrans géants était assez impitoyable, notamment avec Ace Frehley qui avait prit un sérieux coup de vieux. Paul Stanley nous montra son agilité en traversant la salle accroché à un fil juste pour chanté « Love gun ». Le show se conclu par les inévitables « Black diamond » et « Detroy rock city ».

Je sortis de Bercy avec un avis assez contrasté. Peut-être avaient-ils fait un peu trop les clowns, ou peut être qu’avec un Bercy plein…

Setlist
Psycho circus
Shout it out loud
Deuce
Do you love me
Firehouse
Shock me
Let me go rock and roll
Calling Dr Love
Into the void
King of the nigth time world
God of thunder
Within
I was made for loving you
Love gun
100.000 years
Rock and roll all nite
Beth
(La Marseillaise)
Detroit rock city
Black diamond

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