Première partie : MINISTRY + MONSTER MAGNET
Date : 07/07/1999
Lieu : Bercy (PARIS)
Metallica revenait en France suite à la sortie de l’album « Garage re-revisited » uniquement composé de reprises. Un concert avait eu lieu à l’Elysée-Monmartre pour la sortie de « Re-Load », mais ayant une connotation privée, aucune place n’avait été mise en vente, du coup je n’avais pas pu y assister. C’est pourquoi j’étais très impatient de retrouver Metallica à Bercy en ce début d’été 1999. Petite déception lorsque je vis que la scène n’était pas au centre de la salle comme trois ans auparavant.
Deux groupes ouvraient le concert (qui commença d’ailleurs avant l’heure officielle). Tout d’abord MONSTER MAGNET, dont le chanteur arriva en courant, prit le micro au vol et hurla très fort. Malheureusement, il n’était pas branché. Gag !!! Le deuxième essai fut le bon. Musicalement le groupe jouait un heavy-metal à l’anglaise très classique, un peu décevant pour une première partie de Metallica.
L’ambiance monta d’un cran, avec l’arrivé de MINISTRY. Je n’avais entendu d’eux que quelques morceaux, et avais retenu que leurs albums étaient assez diversifiés les uns par rapport aux autres. Le son était puissant et les morceaux rythmés. Le set dura une petite heure et fût très apprécié par la foule dont je faisais parti.
J’attendais ensuite patiemment vers le quinzième rang l’entrée sur scène de Metallica, et j’observais le flux des gens en direction de la scène et des premiers rangs. Ca n’arrêtait pas ! Je me suis dit qu’il y allait avoir un problème. Le problème se traduisit par une vague interminable dès les premières notes de « Breadfan ». En avant, en arrière, à droite, à gauche, je me suis vu tomber plus d’une fois. Je réussis à me stabiliser et aperçu enfin James et sa bande au complet. Le groupe avait changé de look depuis quelques temps avec notamment une attirance pour les cheveux courts. Un « Master of puppets » dévastateur en deuxième titre me rappela que seule la musique comptait. La setlist ressemblait à une sorte de best of avec les plus grands standards du groupe: « For whom the bell tolls », « Seek & Destroy » avec Jason au chant pour un couplet, « Creeping death », « One », « The unforgiven », « Sad but true », « The memory remains » et j’en passe, et des meilleures. Malgré les nombreuses critiques faîtes sur les derniers albums (musique trop commerciale), j’ai compris ce soir là que Metallica sur scène, resterai toujours Metallica, et que des titres comme « Fuel », « Until it sleeps », « King Nothing » ou « Enter sandman » rivalisaient parfaitement avec les titres des albums des années 80. On eut droit à « Whiskey in the jar » du dernier album qui lui sortait franchement du lot par son style limite Pop. Les flammes jaillirent pour « Fight fire with fire », un titre de « Ride the lighting » moins connu par les jeunes fans présents autour de moi. Jason et Kirk nous gratifièrent d’un duo de solo magnifique, avec des lumières en adéquation, en intro de « Wherever I may roam ». On était déjà au deuxième rappel lorsque James questionna la foule pour le dernier titre : »Fast or Slow ». Au « Fast » collégiale de Bercy, James et Metallica répondirent par un « Battery » de folie.
Après un petit mot de Lars précisant que Paris était son public favori (j’espère qu’il ne le dit pas tous les soirs), je quittais Bercy en sachant que Metallica avait prit sa revanche sur les critiques. Je ne savais pas ce soir là que c’était la dernière fois que je voyais Jason Newsted au sein de Metallica…
Setlist
Ecstasy of Gold
Breadfan
Master of Puppets
Wherever I may roam
The thing that should not be
Fuel
Memory remains
Bleeding me
Seek and destroy
For whom the bell tolls
King Nothing
Whiskey in the jar
One
Fight fire with fire
Nothing else matters
Sad but true
Creeping death
Die die die my darling
Enter sandman
Battery