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30 mai 2007

METALLICA – Bataclan + Trabendo 2003

Filed under: Concert,Metallica,Top 10 — admin @ 22:36

Date : 11/06/2003
Lieu : Bataclan (18H) + Trabendo (22H)

Evénement exceptionnel en ce 11 juin 2003, Metallica, à l’occasion de la sortie de son nouvel album « St Anger », avait décidé de faire trois concerts le même jour dans la même ville. Par bonheur la ville choisie fut Paris. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, je réussi à me procurer des places pour le Trabendo et le Bataclan. Le 3ème concert s’étant déroulé à la Boule Noire à 13H.

Arrivé au Bataclan pile à l’heure, je fus surpris de voir autant de monde à l’extérieur de la salle. Vu le marathon prévu par le groupe je m’attendais à un Timing serré. Des voitures aux vitres teintées arrivèrent et débarquèrent les horsemen devant l’entrée des artistes. L’entrée du public s’accelera et en quelques minutes, je me retrouvais dans cette salle où jamais je n’aurais penser voir un jour Metallica. Evidemment, pas de première partie, et alors que la salle était au trois quarts pleine, le célèbre « Extasy of gold » retentit, repris en coeur par la foule en délire. Metallica arriva sur scène (snif) et entama un titre emblématique « The four horsemen ». Tous les yeux étaient braqués vers Robert Trujillo, le digne successeur de Jason Newsted. En effet Metallica avait traversé des périodes difficles depuis S&M, outre la difficulté à trouver un nouveau bassiste, des conflits étaient nés au sein du groupe et James avait fini en cure de désintoxication. Le groupe avait failli spliter !!! Les trois compères étaient en pleine forme, Kirk égal à lui même pendant le solo du premier titre, Lars en osmose avec sa batterie et James chantant toujours avec envie l’un des premiers titres de Metallica. Quant à Robert, que j’avais eu l’occasion de voir avec Suicidal, il avait ammené son style avec lui : Tel un chat prêt à bondir, il tiraillait sa basse dans tous les sens. Metallica avait concocté une setlist uniquement composée de vieux titres: « No remorse », « Ride the lightning », « Lepper Messiah » de l’album « Master… » ou bien le terrible « Blackened » que je n’avais jamais vu jouer live. Ajoutez à tout ça, un titre plutôt rapide du dernier album, en l’occurence « Frantic » et le tour est joué. Metallica est de retour avec un son plus moderne et du sang neuf. Il est vrai que le son du dernier album ne sonne pas très Metallica mais j’ai l’impression qu’on se dit cela à chaque nouvel album et qu’au final, une fois que l’on a vu le groupe sur scène, il n’y a plus de doute à ce faire, Metallica restera Metallica.
Un rappel de deux morceaux concluera ce show d’un peu plus d’une heure : « Damage INC » et l’inévitable « Seek & Destroy » qui déchaîna le public. Une acclamation générale et réciproque termina ce concert au Bataclan. « See you at ten » nous lança Lars avant de se sauver en courant…

A 10H devant le Trabendo, l’ambiance était assez calme. Seul le brouhaba du Zénith qui accueillait Audioslave parvenait à mes oreilles. A peine remis du Bataclan, j’attendais avec impatience que les portes s’ouvrent. Le marché noir battait son plein, 150 € la place. Après 1 heure d’attente, on pu rentrer dans cette salle très particulière tout en espaliers. A l’intérieur pas d’alcool et slam interdit sous peine d’exclusion. Gloups !!! C’est vers 23H30 que le concert demarra. Je ne savais pas à quoi m’attendre au niveau de la setlist. Premier morceau « Blackened » (le deuxième de la soirée pour moi) me fit douter. J’étais très occupé à atteindre un endroit stratégique. Sur le premier espalier à deux mètres de la scène, cet endroit néanmoins, ne me permettait pas de voir Robert Trujillo. James parraissait fatigué au cours de ce premier morceaux et eu du mal à se remettre en jambe. C’était vraiment extraordinaire de voir Metallica dans ses conditions, même si j’ai senti le public un peu fatigué d’avoir attendu 2 heures. La setlist était un parcours dans la carrière du groupe avec un accent sur la deuxième partie de cette carrière longue de 22 ans maintenant :  » Harvester of Sorrow », « Master of puppets », « One », « Enter Sandman » ou bien encore « Fuel » de « Re-load ». « St Anger » du dernier album fut joué au milieu du concert. James présenta Rob au public qui reçu une ovation. Le concert se fini en apothéose avec « Creeping Death » et le moins fréquent « Hit the Lights » et la promesse de Lars de revenir an Mars 2004 à Paris.

Metallica aime Paris et Paris le lui rend bien. Mes 5 concerts de Metallica à ce jour sont uniques, mais ces 2 là resteront gravés dans ma mémoire à jamais.

Bataclan

Setlist
Extasy of gold
The Four Horsemen
Leper Messiah
No Remorse
Fade To Black
Frantic
Ride The Lightning
Blackened
——–
Seek And Destroy
Damage INC

Photos

Metallica Metallica Metallica Metallica Metallica Metallica Metallica Metallica Metallica Metallica Metallica Metallica

Trabendo

Setlist
Extasy of gold
Blackened
Fuel
Harvester of Sorrow
One
St Anger
Enter Sandman
Master of Puppets
——–
Creeping Death
Hit the Lights

Photos

Metallica au Trabendo
Metallica au Trabendo
Metallica au Trabendo
Metallica au Trabendo
Metallica au Trabendo
Metallica au Trabendo
Metallica au Trabendo

SEPULTURA – La boule noire 2003

Filed under: Concert — admin @ 22:28

Date : 31/03/2003
Lieu : La Boule Noire (Paris)

SEPULTURA

Setlist
Troops of Doom
Messiah
Slave New World
Propaganda
Spit
Attitude
Choke
Corrupted
Desperate Cry / Biotech is Godzilla
Inner Self / Beneath the Remains
Who Must Die
Mindwar
Refuse/Resist
Territory
Arise
Bullet the Blue Sky
Against
Sepulnation
Revolt
Roots

MANOWAR – Salle Marcel Cerdan 2002

Filed under: Concert — admin @ 22:23

Première partie : BLUDGEON
Date : 18/12/2002
Lieu : Salle Marcel Cerdan (PARIS)

Où se trouve la Salle Marcel Cerdan ? Et bien, à Bercy !!! Au même endroit que le POPB, sauf qu’il faut entrer de l’autre coté, et qu’une fois à l’intérieur, on se retrouve dans une pièce carrée, sous les gradins de la grande salle, avec une vue imprenable sur les conduits de climatisation. Glauque !!! En ce soir de novembre de nombreux fans se sont néanmoins déplacés pour voir Manowar, groupe qui passe rarement à Paris.

Je suis arrivé à l’heure, mais suis rentré alors que Bludgeon avait entamé la première partie. Je n’avais écouté qu’un morceau de ce groupe et avais compris que le groupe jouait du death, ce qui n’est pas du tout ma tasse de thé. J’ai néanmoins été agréablement surpris après quelques morceaux, par les parties assez mélodiques, liées à la puissance dégagée par le groupe. Bref une prestation plus qu’honorable pour ce groupe peu connu en France.
L’entracte dura des plombes avant l’arrivée de Manowar. On se serait cru dans Star Wars avec toutes ces lumières et cette musique classique en fond. Malheureusement je compris assez vite que je n’avais pas assez bien préparé mon concert. Premièrement, après trois morceaux, je n’avais pas réussi à mettre un titre sur l’un d’entre eux. Deuxièmement j’avais oublié de mettre mon ensemble en skaï, ainsi que mes bracelets cloutés qui sont rangés dans le même tiroir. Et enfin plus sérieusement, j’avais complètement oublié de prendre mes boules-quies. Grave erreur !!! Car le son à Bercy n’est pas toujours très bon, mais alors dans l’antichambre, le son est ignoble. Mais je ne vais pas mettre tout sur le dos de la technique, les vrais coupables de ce son, sont avant tout les « Rois du Métal » : Manowar. En effet ce groupe à l’habitude de pousser les amplis à fond comme si on était au Stade de France, et de faire hurler les guitares pour dépasser les décibels autorisées. Dans quel but ? Je ne sais pas. Peut-être vous demandez-vous pourquoi je suis aller à ce concert, et bien tout simplement, parce que j’apprécie la musique que Manowar compose depuis vingt ans. J’ai bien cru que j’allais quitter cette salle au bout de deux morceaux. Je résistais et fini par m’habituer à ce bruit. De plus, je reconnu quelques morceaux, « The triumph of Steel », « Metal King », « Hail and Kill » ou bien « Master of the wind ». Le groupe en acoustique nous délivra aussi le titre avec quelques paroles en français, qu’il fallait deviner. Joey DeMaio s’en pris à un type de la sécurité qui apparemment avait fait son boulot plutôt que de « Fucker les Beautiful girls ». Joey DeMaio, très en forme ce soir là, fit signe à une fille dans la foule avec quelques gestes obscènes genre « Viens monter la dessus, tu verras la bibliothèque Mitterrand » (Enfin Joey, Tu connais François ?). Le spectacle se poursuivit avec le retour du groupe en Harley-Davidson pétaradantes, afin de nous apaiser les tympans. Heureusement le groupe ressaisit ces instruments pour un morceau hyper speed et inaudible. S’en fut assez pour moi. J’ai quitté la salle au milieu de ce morceau. Soulagé et dégoûté.

Après 30 concerts de Hard-Rock, c’est la première fois que je quitte une représentation avant la fin, mais je ne le regrette pas. Si l’un des membres de Manowar lit cette chronique, vu qu’ils sont bilingues, je l’invite à m’expliquer à quoi sert de pousser le volume à fond et ainsi de rendre les boules-quies obligatoires.

MOTORHEAD – Zénith 2002

Filed under: Concert — admin @ 22:19

Première partie : ANTHRAX + ZOMBIE-EATERS + WÜNJO
Date : 29/10/2002
Lieu : Zénith (PARIS)

Anthrax et Motörhead réunis pour un même concert, l’affiche valait le déplacement. Même si pour mon part, la venue d’Anthrax constituait un événement, alors que celle de Mötorhead, un concert auquel je ne me serais pas déplacé si les anglais avaient été seuls en tête d’affiche, au zénith ce soir de fin octobre 2002.

Deux groupes assuraient la première partie. Je ratais le premier, et arrivais pour le deuxième, un groupe français : Zombie-Eaters, avec un son et des titres très en vogue, mais qui ne réussi pas enflammer le public très passif. De plus aucun jeu de lumière n’avait été prévu, ce qui limita l’ambiance. Le set se termina en plein milieu d’un morceau, sous le signe du chef des Roadies ( !?$& # ?). Après quelques minutes, la lumière s’éteignit et une intro des Blues Brothers retentit. Anthrax débarqua sur scène en entamant avec « Among the living », de leur album phare, sous une hystérie générale. Le son et les lights étaient à la hauteur de ce groupe planétaire dont le succès dans les années 80/90, était proche de celui de Metallica ou de Megadeth. Anthrax avait su se différencier en tentant et en réussissant diverses expériences. Le groupe avait peu changé depuis cette époque, seul Dan Spitz avait quitté le groupe, quant à John Bush, le chanteur il faisait partie du groupe depuis dix ans déjà !!! Les titres s’enchaînèrent : « Got the time », la reprise de Joe Jackson, excellent morceau à la sauce Anthrax, « Caught in a mosh », « Inside out » du dernier album studio. John Bush annonça à la foule, la sortie prochaine du nouvel album, « We’ve came for you all ». La Setlist continuait à défiler : « Superhero » extrait de ce futur LP, l’inévitable reprise d’ « Antisocial » (Bernie, tu n’étais pas à Paris ce soir là ?), un medley « Bring the noïse / I’am the man », rempli de souvenirs. Pour finir les membres de Motörhead entrèrent sur scène un peu plus tôt que prévu, pour un final inattendu. Les deux groupes jouèrent « We’re the road crew » issu du répertoire des anglais. Voir Scott Ian et Lemmy, deux monstres sacrés du Hard-Rock, jouer ensembles fait plaisir à voir. Tout ce beau monde quitta la scène après une ovation du Zénith.

Les 3 membres de Motörhead revinrent après l’entracte, sur une scène qui paraîssait immense pour un trio, avec un son terrible, et une ambiance de feu. Malgré ma faible connaissance du répertoire de Motörhead, j’identifiais un certain nombre de morceaux par moi-même : « We are motorhead », « No class », « God save the queen » reprise des Sex Pistols, « sacrifice » ou bien « orgasmatron ». La basse de Lemmy, je ne l’avais jamais remarqué sur album, a un son très particulier, à mi-chemin entre la basse et la guitare. Son fidèle lieutenant Phil Campbell, torturait sa guitare en sillonnant la scène. Après un « Killed by death » d’anthologie, Mikky Dee nous gratifia d’un solo de batterie exceptionnel. Le show se termina par un rappel composé d’une série de classiques du groupe dont les inévitables « Ace of spade » et « Overkill » ou Anthrax revint sur scène pour leur dernière date de la tournée. Un petit bémol, après le salut des deux groupes: le bruit interminable de réacteur d’avion pendant lequel la moitié du zénith se bouchait les oreilles pour ne pas devenir sourd.

Deux enclumes au service du Heavy-Metal.

ICED EARTH – Elysée Montmartre 2002

Filed under: Concert,Top 10 — admin @ 22:16

Date : 23/01/2002
Lieu : Elysée Montmartre (PARIS)

Suite à un concert reporté en septembre 2001, Iced Earth débarquait à Paris pour un concert unique à l’Elysée Montmartre en ce début 2002. Si vous ne connaissez pas Iced Earth, ressortez votre vinyle de « Ride the lightning », dépoussiérez votre platine, et passez-vous le plusieurs fois, vous serez sur la voie. Iced Earth existe depuis une quinzaine d’année et est mené par Jon Schaffer, guitariste et compositeur d’une multitude de riffs et de mélodie qui ont fait la renommée d’Iced Earth.

J’arrivais alors que le show était déjà commencé. Iced Earth assurait l’intégralité du concert découpé en trois parties. Chaque partie représentant une période de la vie du groupe.
Tout d’abord le début de carrière, avec des morceaux tirés uniquement des 3 premiers albums : « Stormrider », « Angel holocaust » ou encore « When the nights fall » me rappelaient de très bons souvenirs. La foule était timide en ce début de concert et regardait, pour une grande partie, les prestations musicales de chaque membre du groupe. Matt Barlow, nous fit découvrir la variété de son chant assez exceptionnel et les autres musiciens sous ‘les ordres’ de Jon Schaffer se régalait à nous faire défiler le répertoire du groupe. Le décor représentait une sorte de muraille bleue ou plutôt des murs en bloc de glace (Iced Earth). Un petit pont qui passait derrière la batterie permettait aux membres du groupe de prendre un peu de hauteur et de recul.
Pour la deuxième partie le décor adopta un style égyptien avec des tableaux représentant des pharaons et des hiéroglyphes. La musique quant à elle était accès sur deux albums « Dark saga » et « Something wicked this way comes » avec des titres comme « Prophecy », « Stand alone », « The hunter », « 1776″ morceau instrumental ou bien « I died for you ». Matt Barlow eu du mal à reprendre la parole et le contrôle de la foule après « Watching over me ». En effet, le public chantait en cœur le refrain sans s’arrêter. Jon Schaffer et sa bande pris en route le morceau au rythme imposé par la salle. Moment Magique !!!
La troisième partie du concert était axée, aussi bien musicalement qu’au niveau du décor, sur le dernier album studio du groupe : « Horror show ». Ce concept album racontait des histoires de vampires et de créatures d’outre-tombe. Connaissant moins cet album, je découvris des morceaux tel que « Jeckyl & hide », « Dracula » et « Frankestein ». Le groupe effectua un rappel pour y jouer « My own savior », et quitta la scène avec acclamations réciproques.

Le public quitta la scène en fredonnant l’inévitable : « Oooh I know, Oooh I know, He’s watching over me… »

TATOO THE PLANET – Bercy 2001

Filed under: Concert — admin @ 22:11

Groupes : SLAYER + MASS HYSTERIA + CRADLE OF FILTH + BIOHAZARD + X-SYNDICAT + ARTSONIC + PLEYMO + VISION OF DISORDER
Date : 28/09/2001
Lieu : Bercy (PARIS)

Un festival à Bercy, fallait y penser !!! Avec deux scènes l’une à côté de l’autre et du coup pas de temps morts entre les groupes, ce concept était une première pour ma part. A l’affiche pas moins de huit groupes dont à ma grande surprise, une majorité de français.

- VISION OF DISORDER, PLEYMO : Je ne réussis pas à voir ces deux groupes qui commençaient leur prestation en fin d’après-midi.
- ARTSONIC : Le groupe avait débuté son premier morceau quand j’arrivais dans la salle. La musique très heavy, eut du mal à faire bouger la fosse, hostile et peu respectueuse. Seule une reprise très musclée de « The wall » des PINK FLOYD, réussit à faire réagir le public. Le groupe récompensa les premiers rangs en jetant des dizaines de T-Shirt à son effigie.
- X-SYNDICATE : Un groupe de parisiens, composé au 4/5 de parisiennes, inconnu au bataillon, surprit tout le monde à son entrée sur scène. L’effet de sur prise passé, le public reprit ses esprits et le prouva dès la fin du premier morceau en scandant l’inévitable « A poil, à poil… ». Ce groupe me fit penser à L7, un autre groupe au féminin, une musique plutôt punk-speed avec une chanteuse à la voix très aigue à vous stimuler les tympans. Malgré un raté sur le dernier morceau, le groupe avait apporté de l’originalité dans ce festival et m’avait séduit.
- BIOHAZARD : Je n’avais entendu de BIOHAZARD que quelques morceaux, je savais que leur réputation n’était plus à faire. Le public se rua vers les premiers rangs, dès leur entrée en scène. Ce fût le groupe de la soirée, qui mit le feu à la salle. La musique, très puissante, se mariait très bien avec la voix du chanteur. Celui-ci nous expliqua que s’ils étaient restés plus d’une demi-heure, ils auraient pu nous jouer d’autres morceaux. Il gratta alors sur sa guitare l’intro de « Walk » de PANTERA, ce qui transforma la fosse en un véritable ressort électrique. BIOHAZARD quitta la scène aussi déçu que le public, en promettant de revenir en France, jouer plus longtemps.
- CRADLE OF FILTH : Voilà un groupe que j’avais envie de voir, non pas parce que j’étais fan de death metal, mais parce que j’étais très intrigué. Mon opinion sur le death metal se confirma rapidement: Difficile de reconnaître une mélodie sur certains morceaux. Le chanteur/leader du groupe avait une voix à plusieurs tonalités. Il passait du très aigu au très grave sans problème. A part les irréductibles, le public était quelque peu tétanisé devant la prestation du groupe qui, après le succès de BIOHAZARD, refroidit la salle. Deux êtres maléfiques montés sur des échasses vinrent distraire le show sur un morceau interminable. Je ressentis un certain soulagement quand le groupe quitta la scène.
- MASS HYSTERIA : Encore un groupe français, mais celui-là était connu de tous. Venant de sortir son troisième album studio, MASS HYSTERIA avait acquit une certaine notoriété grâce notamment à d’innombrables concerts, mais aussi à sa musique, mélangeant plusieurs styles: Rap, Techno, Trash-Metal. Le groupe commença par « Contraddiction », puis enchaîna avec plusieurs titres du dernier album: « La puissance humaine », « La aventura humana »… Il revigora le public, après le passage de CRADLE, et finit en beauté par un titre du deuxième album « Furia ».
- SLAYER : Tête d’affiche de ce festival, SLAYER se devait de ne décevoir personne, après la sortie d’un album de très bonne qualité « God hates us all ». Le groupe entra sur scène sous les cris de Bercy, et débuta son show par « God hates us all ». Vinrent ensuite les standards que sont devenus, « War ensemble », « Postmorten », « Hell awaits » ou « Dead skin mask », au cours de ces vingt ans de carrière. Tom Araya était ravi d’être là et remerciait très poliment le public à chaque fin de morceau. Celui-ci, qui n’était pas dans une forme olympique, avait du mal à donner autant que le groupe. Les deux guitaristes continuaient à dérouler les riffs et les solos: « Captor of sin », « Mandatory suicide » ou encore « Chemical warfare ». Le groupe ne s’attarda pas sur le dernier album, un second morceaux fut jouer, « Warzone » je crois. Un rappel, conclu par « Angel of death », termina la prestation du groupe que j’avais trouvé plus en osmose avec le public, au zénith en 1998.

Pas évident d’organiser un festival et de satisfaire tout le monde. SLAYER ne fut pas récompensé à sa juste valeur pour deux raisons: la première est qu’après cinq heures de concerts non stop, le public avait beaucoup donné. La seconde est qu’avec les désistements de SEPULTURA et surtout de PANTERA à la dernière minute, les nombreux fans de ces groupes ne connaissaient pas le répertoire de SLAYER sur le bout des doigts. J’espère que cette expérience profitera aux groupes français présents au festival. Un bon point à l’ensemble des groupes et une image pour BIOHAZARD et MASS HYSTERIA

MEGADETH – Elysée Montmartre 2001

Filed under: Concert — admin @ 22:05

Première partie : Savatage
Date : 12/07/2001
Lieu : Elysée Montmartre

MEGADETH, aux trois-quarts d’une longue tournée mondiale faisant suite à la sortie de « The world needs a hero », était de passage en France pour deux dates, dont une à l’Elysée-Montmartre en ce debut d’été 2001. Le groupe avait musicalement fait un retour aux sources et avait abandonné les essais réalisés pour « Risk ».

J’arrivais juste au moment où la lumière s’éteignit. En première partie, un groupe digne d’une tête d’affiche: SAVATAGE. Heavy-Metal, Vous avez dit Heavy-Metal ? SAVATAGE était sorti de l’ombre dans les années 80 grâce à un hit, et depuis, suivait son petit bonhomme de chemin. Personnellement je les avais découvert à travers l’album « Gutter Ballet ». Le groupe était composé de 5 membres, dont deux chanteurs, un sans instrument et un second aux claviers. Je reconnus plusieurs morceaux, parmi eux: « Of rage and war » et « When the crowds are gone ». On ne peut pas dire que le groupe mit le feu à la salle, la musique de SAVATAGE, bien que très heavy, possèdant des parties plus lentes et plus chantées. Toutefois, après une petite heure de show, le groupe reçut une ovation bien méritée à sa sortie de scène.
L’entracte fut rapide avec comme musique de fond « Back In black ». Souvenirs…
MEGADETH arriva dans la pénombre. La lumière et la musique jaillirent en même temps sous les notes de « Dread and the fugitive man » du dernier album. L’ambiance monta d’un ton avec « Wake up dead ». Dave Mustaine, vêtu du dernier T-Shirt du groupe représentant une parodie d’ »Orange mécanique », avait l’air un peu coincé en ce début de show, le sourire se faisait rare. A côté de lui, Marty Friedman avait été remplacé par un autre Guitar-hero, Al Petrilli, et le fidèle David Ellefson était à la basse. MEGADETH, très bien acueilli par la foule, enchaînait les titres, fort de ses 9 albums studio: « In my darkest hour », « Reckoning day », « A secret place », « Train of consequences » ou encore « Symphony of destruction ». A noter, l’impasse totale faite sur l’album « Risk », si ce n’est un petit bout de « Crush’em ». De nombreux fans autour de moi connaissaient les paroles des morceaux par coeur, ils avaient même déjà révisé les titres du dernier album : « 1000 times goodbye », « Moto psycho » ou bien encore le plus lent « Promises ». Un moment très attendu arriva avec le titre en partie en français « A tout le monde ». Dave Mustaine qui avait une attitude beaucoup plus cool qu’au début, annonça que c’était au public de lui offrir ce titre. La salle résonnait au plus haut point lors du refrain, connu de tous. Les deux guitaristes furent très complices tout au long du show, Dave surveillant Al Petrilli du coin de l’oeil pour qu’il n’oublie pas de faire les coeurs sur certains morceaux. De plus, ils se partageaient les solos à merveilles. Après « We trust », le groupe revint en rappel juste pour deux titres. Mais quels titres ! « Peace sells » et « Holy wars » qui conclurent le show en apothéose.

Je ne pense pas que l’Elysée-Montmartre à été faite pour MEGADETH, mais après deux concerts dans cette salle, je suis sûr que MEGADETH est fait pour l’Elysée-Montmartre.

Setlist
Dread And The Fugitive Mind
Kill The King
Wake Up Dead
In My Darkest hour
Angry Again
Crush’em
She-wolf
Reckoning Day
Solo + Train Of Consequences
A tout le Monde
Time: The Beginning
Use The Man
Hangar 18
Silent Scorn
Return To Hangar
Promises
Moto Psycho
Tornado of Souls
Almost Honest
Sweating Bullets
Trust
Symphony Of Destruction

Peace Sells
Holy Wars…The Punishment Due

Photos

Megadeth Megadeth Megadeth Megadeth Megadeth Megadeth Megadeth Megadeth Megadeth Megadeth Megadeth Megadeth

AC/DC – Stade de France 2001

Filed under: AC/DC,Concert — admin @ 21:52

Première partie : THE OFFSPRING + PURE RUBBISH
Date : 22/06/2001
Lieu : Stade de France (PARIS)

Troisième concert d’AC/DC en moins d’un an, et cette fois un lieu mythique, l’antre des champions du monde : le Stade de France. En ce lendemain de fête de la musique, j’espérais que le stade fut plein…

Deux groupes ouvraient le show. Tout d’abord PURE RUBBISH de jeunes texans inconnus en France et qui eurent du mal à réveiller la fosse, assommée par la chaleur, malgré les efforts du leader/guitariste/chanteur du groupe. Ils jouèrent une musique à mi-chemin entre Nirvana et Judas Priest pendant cinq ou six morceaux. Ils quittèrent la scène sous les applaudissements après un titre dédié à Bon Scott.
Ensuite vint le tour de THE OFFSPRING dont la renommée en France touche aussi bien le public Hardos que plus pop avec notamment les albums « Smash » et « Americana ». Une fois sur scène, ils enchaînèrent les morceaux sans temps mort, sans un mot à la foule ou presque, comme s’ils avaient parié de faire un maximum de morceaux en une heure. Quoiqu’il en soit, musicalement OFFSRPING possède de très bons titres tel que « Pretty Fly », « The kids aren’t alright », « Come out swinging », « Original Prankster » « One fine day » ou le méga tube « Why don’t you get a job ». La foule était ravie d’avoir vu une première partie de bonne qualité.
Mais tout le monde attendait AC/DC.

A 21H05 précise, première surprise, une parodie de « Godzilla », avec « Big Angus » dans le rôle du dinosaure, fût projetée sur l’écran géant. Very funny ! ! ! Enfin le moment tant attendu arriva, AC/DC entra sur scène au complet avec Brian vêtu du maillot de l’équipe de France frappé du numéro 10. Les premières notes de « Stiff Upper Lip », déchaînèrent le stade qui s’était rempli.
La Setlist avait légèrement changé depuis la tournée 2000. A savoir l’inversion de « Stiff Upper Lip » et de « You Shook Me All Night Long » et la présence de trois nouveaux morceaux : « Problem Child », « What Do You Do For Money, Honey » un super titre dont le riff et le refrain colle parfaitement à Brian et enfin le retour d’un titre moins connu « Up To My Neck In You » qui refroidi un peu le public.
Les titres s’enchaînèrent au rythme des riffs d’angus, mais surtout au rythme imposé par Brian. Quelle énergie dépensée à courir, à faire bouger le public, et quelle émotion sur « The Jack » lorsque sous les coeurs du Stade de France qui résonnaient jusqu’au ciel, Brian brandit un drapeau où il rendait hommage à John Lee Hooker décédé la veille. Après ce moment, la fin du show fut magique, de « Back In Black » à « For Those About To Rock » en passant par « Highway To Hell » ou « Whole Lotta Rosie », le public était survolté. Les coups de canons résonnèrent dans la nuit tombante, et les « boys » quittèrent la scène. Ayant appris qu’à Munich quelques jours plutôt, AC/DC était revenu en deuxième rappel pour jouer « Shot Down In Flames », j’attendais sans trop y croire. J’y cru à peine quand je vis tous les membres du groupe revenir vêtu du maillot de l’équipe de France (sauf Malcolm ), pour nous interpréter « Ride On ». Ce morceau lent correspondait bien à l’état de fatigue général.

Cette dernière surprise avait conclu un show historique. En attendant que Metallica se réveille, AC/DC est devenu ce soir là mon groupe préféré.

Setlist
Stiff Upper Lip
You Shook Me All Night Long
Problem Child
Thunderstruck
Hell Ain’t A Bad PLace To Be
Hard As A Rock
Shoot To Thrill
R’n'R Ain’t Noise Pollution
What Do You Do For Money Honey
Bad Boy Boogie
Hells Bells
Up To My Neck In You
The Jack
Back In Black
Dirty Deeds
Highway To Hell
Whole Lotta Rosie
Let There Be Rock

TNT
For Those About To Rock

Ride On

Photos

AC/DC AC/DC AC/DC AC/DC AC/DC AC/DC AC/DC AC/DC AC/DC AC/DC AC/DC AC/DC AC/DC AC/DC AC/DC

SEPULTURA – Elysée Montmartre 2001

Filed under: Concert — admin @ 21:39

Première partie : HATEBREED
Date : 11/05/2001
Lieu : Elysée-Montmartre (PARIS)

Après deux passages au Zénith, dont un en première partie de Slayer, ce fut à l’Elysée-Monmartre que Sepultura se présenta pour la tournée faisant suite au deuxième album avec Derrick Green, intitulé « Nation ». Le changement de salle correspondait à une baisse de popularité du groupe depuis le départ de Max Cavalera en 1997.

Une chaleur de plomb s’était abattu sur la capitale en ce 11 mai. Elle envahit rapidement la salle ainsi que la scène lorsque Hatebreed, arriva pour ouvrir le show. Ne connaissant que la pochette du CD et les T-Shirt du groupe aperçus au Merchandising, je fus agréablement surpris par la musique. En effet, dans un style très en vogue: Trash/Rap/Neo-Metal, Hatebreed fît monter la température de quelques degrés, assurant près d’une dizaine de morceaux et mettant le feu à un public conquis. Hatebreed laissa la salle à point.
L’entracte fut rapide et rien qu’à voir la batterie d’Igor et les essais des roadies, je sentis qu’il allait se passer quelque chose.

Sepultura entra en scène dans la pénombre et la fumée, sous un drapeau à l’effigie de leur dernier album et entama son show à ma grande surprise (je m’attendais à « Sepulnation »), par un pur classique: »Troops of doom ». Je remarquais tout de suite, que Derrick avait pris plus d’importance que lors de la tournée précédente. D’une part il communiquait avec le public, et d’autre part la SetList étant accès sur le dernier album, il était plus à l’aise pour interpréter les titres auxquels il avait participé en studio: « Sepulnation », « Revolt », « Who Must Die? » ou bien « Choke » issu d’ »Against ».
Le public, quant à lui, avait été piqué au vif dés le premier morceaux et connaissait déjà les titres du dernier album. Mais il faut bien se dire qu’une grande partie du public était des fans de la première heure et que le meilleur moment du concert intervient avec une série d’anthologie: »Beneath The Remains », « Refuse/Resist », « Territory », « Arise » et « Dead Embryonic Cells » pour conclure le show. Le groupe se devant de jouer « Roots, bloody roots » revint pour l’interpréter dans un final en apothéose.

Je sortais de ce concert en transe, en me disant que Sepultura avait su effacer le départ de Max et que le groupe n’était pas prêt de capituler.

Setlist
Valtio
Troops Of Doom
Slave New World
Sepulnation
Revolt
Propaganda
Who Must Die?
Choke
Spit
Attitude
Border Wars
Biotech Is Godzilla
One Man Army
Saga
Beneath The Remains/Inner Self
Refuse/Resist
Territory
Arise
Dead Embryonic Cells

Tribus
Human Cause
Roots Bloody Roots

FEAR FACTORY – Elysée Montmartre 2001

Filed under: Concert — admin @ 21:34

Première partie : KILL II THIS
Date : 19/04/2001
Lieu : Elysée-Montmartre (PARIS)

Retour à l’élysée montmartre pour cette mi-avril 2001, et retour de Fear Factory sur le territoire Français, pour la tournée de leur nouvel album « Digimortal » encore inédit en France. J’avais quand même pu écouter les nouveaux titres, via des MP3 de bonnes qualités.

J’arrivais assez tôt devant la porte, ce qui me permis de m’installer au premier rang non loin de la rangée d’amplis. Deux drapeaux à l’éphigie de KILL II THIS étaient hissés sur la scène au millieu d’une multitude d’instruments. Je ne connaissais ce groupe que de nom et selon moi, il jouait un heavy assez classique. Ils entrèrent à quatre sur scène comme des roadies et nous délivrèrent une musique heavy quoiqu’il en soit, mais agrémentée de tempo trash, techno ou Rap. Un mélange de Rage Against The Machine et Korn pour vous situer un peu mieux. Les 6 ou 7 morceaux joués dynamitèrent le public qui acclama KILL II THIS à la sortie de la scène.

Quelques minutes plus tard et quelques centimètres plus loin, j’aperçu les membres de Fear Factory entrer sur scène sans grande cérémonie. Le chanteur nargua la foule en annonçant le premier titre du futur album « What will become ». Un morceau dans la pure tradition du groupe digne de « Demanufacture ».Les membres du groupe n’avaient pas trop changés en 3 ans, Burton avait les cheveux plus longs, quant à Dino, toujours aussi énorme. Les morceaux s’altèrnaient à merveille: « Shock », « Self bias resistor », « Digimortal », « Edgecrusher »… Un pogo géant s’était organisé au milieu de la salle dès les premières notes de guitare. Sur scène, pas de place aux artifices, le groupe se contente de délivrer sa musique et d’arroser le public de temps à autre pour le revigorer. Je profite d’un petit temps mort pour prendre un peu de recul. Retour aux sources avec « Martyr » de l’album « Soul of a new machine » ou bien encore « Replica » ou « Descent ». Trois ou quatre morceaux du futur album furent joués dont « Digimortal » et un autre titre au chant style Rap.

Le groupe ne fit pas de rappel. Déçu sur le coup, je fut néanmoins trés satisfait du show.

Photos

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